Fumio Kishida a été choisi mercredi 29 septembre pour diriger le Parti libéral-démocrate (PLD, droite conservatrice), au pouvoir au Japon. Il est ainsi assuré de devenir le prochain chef de l’exécutif. Un vote au Parlement doit avoir lieu le 4 octobre.
Le nom du futur premier ministre japonais est peut-être connu. Fumio Kishida, ancien ministre des affaires étrangères, âgé de 64 ans, a obtenu 257 voix, lors du second tour du scrutin interne du PLD, le parti au pouvoir, contre 170 voix pour son rival, Taro Kono, 58 ans. « Nous devons montrer au public que le PLD est ressuscité et a besoin de son soutien pour ces élections aux deux chambres du Parlement», a-t-il déclaré après sa victoire. « Allons à l’élection unis », a-t-il lancé à ses camarades de parti. Dans son discours inaugural, Kishida a promis de mettre en avant les plans de relance économique de plusieurs milliards d’euros. Un engagement décisif qui va permettre de recueillir le vote du public, qui est mécontent de la gestion du Covid 19 par le gouvernement
Lors de sa campagne, Fumio Kishida, ancien banquier, a promis un nouveau plan de relance budgétaire. La dette du Japon culmine à 256 % du PIB national en 2020, selon le Fonds monétaire international (FMI). Il a également affiché sa volonté de réduire les inégalités sociales. « Les gens veulent une politique de générosité », a-t-il indiqué.
Sur le plan international, il devra faire face aux menaces que représentent la Corée du Nord et la Chine. Le programme de Fumio Kishida ne prévoit cependant pas de modifier radicalement la politique étrangère, économique ou militaire du Japon.
Daniele Stéphanie Mengue