Le lundi 26 décembre, cinq drones nord-coréens ont survolé la proche banlieue de Séoul, l’un d’entre eux rentrant même dans l’espace aérien de la capitale. Les multiples avions et hélicoptères sud-coréens envoyés pour les abattre ont échoué dans leur mission, causant un débat sur l’incapacité de l’armée à protéger le pays.
Mercredi, le ministre de la Défense a présenté ses excuses, tandis que le président a appelé une nouvelle fois à montrer les muscles face à la Corée du Nord. Répondre à chaque provocation nord-coréenne sans craindre la menace nucléaire. La consigne du président Yoon Suk-yeol démontre la volonté de l’exécutif d’échapper aux critiques qui s’accumulent après l’incursion des drones nord-coréens lundi 26 décembre.
Il faut dire que les nouveaux détails de l’opération révèlent d’importants dysfonctionnements. Incapable d’abattre les cinq drones malgré des avions de chasses et une centaine de tirs depuis des hélicoptères, l’armée sud-coréenne a aussi vu l’un de ses avions s’écraser durant les manœuvres. Mardi, dans la journée, une nouvelle opération militaire a été lancée après la détection de traces suspectes dans le ciel, ce n’était en fait que des oiseaux.