La campagne électorale pour les élections législatives du 31 juillet, a publiquement commencé dimanche pour 21 jours. Une arrivée calme et timide car ce jour a coïncidé avec la fête de la Tabaski, l’Aïd-el-Kébir dans le pays à 95% musulman. Cependant, les multiples camps politiques n’ont pas manqué de prendre la parole pour marquer le coup d’envoi du challenge électoral.
La première journée de campagne électorale s’est achevée par les allégations des représentants des huit listes en compétition, lors du journal quotidien dédié sur la chaîne de télévision publique sénégalaise, RTS. Au crépuscule, le président Macky Sall a pris la parole à la sortie de la Grande mosquée de Dakar après la prière de la Tabaski.
Il a appelé les acteurs politiques à chasser la violence durant la campagne électorale à venir, « qui n’est pas une période de non droit ». Le président sénégalais a également encouragé à éviter le croisement des caravanes et les bagarres. Il a par ailleurs réitéré que l’État va agir face aux gens qui vont recruter des nervis, quelque soit le camp politique.
Toutefois, il faut rappeler que, Ousmane Sonko, l’une des figures de la principale coalition de l’opposition Yewi Askan Wi, a aussi fait une déclaration en direct sur les réseaux sociaux depuis son fief à Ziguinchor, en Casamance au sud du pays. Il a appelé les Sénégalais à un scrutin massif pour leur coalition afin de donner la majorité de l’Assemblée nationale à l’opposition et de faire barrage à une éventuelle troisième candidature du président Macky Sall.
Rosine MANGA