Au lendemain de la tenue du sommet de Luanda en Angola entre Felix Tshisekedi président de la République Démocratique du Congo et Paul Kagame du Rwanda, la coordination urbaine de la société civile forces de la ville de Goma en province du Nord-kivu appelle le gouvernement congolais à bien assumer ses responsabilités tout en privilégiant la sécurité des populations de l’Est de la RDC menacées par l’activisme des groupes armés locaux et étrangers qui occasionnent la déstabilisation de l’économie et du développement de la sous-région.
Lors d’un entretien avec la rédaction de Agoragrandslacs.net, Marion Ngavho président de cette structure s’inquiète du fait que même pendant la tenue dudit sommet, les rebelles du mouvement M23 n’ont pas cessé les exactions contre les civils et des attaques contre les FARDC, qui selon lui, poussent au même des milliers des habitants à fuire leurs habitations.
» Nous demandons à notre gouvernement se s’assumer, certains rebelles ont été intégrés au sein de l’armée régulière depuis presque 20 ans mais rien n’a marché chez nous, ça n’a pas amener la paix chez nous, il est temps que le gouvernement congolais investisse dans sa propre armée républicaine, nous voulons voir la réorganisation de l’armée congolaise pour bien chasser l’ennemi » dit il.
Il estime que la question autour des M23 et des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda, (FDLR) doit être traitée dans leur pays originaire (Rwanda) pas au Congo où ils constituent une menace contre les populations civiles.
Les forces vives exigent au président Rwandais de procéder dans l’urgence au retrait de ses troupes rebelles pour une véritable sécurité et réduction des violations des droits de l’homme au Nord-Kivu
Il sied de noter qu’en date du 06 juillet 202 le sommet de Luanda sous la facilitation du président Angolais João Lourenço avait comme objectif d’aider à restaurer un climat de confiance entre la RDC et Rwanda pour la normalisation des relations diplomatiques entre les deux pays et prévoit aussi la cessation immédiate des hostilités et le retrait sans condition des M23 de ses positions.
Denise KAVIRA KYALWAHI