Entre les nouvelles sanctions de la CEDEAO et l'annonce de la présence des instructeurs de l'armée Russe, le Mali brûle entre deux feux. Certaines sources occidentales indiquent que, 300 à 350 mercenaires de Wagner seraient présents au Mali depuis plus d'une dizaine de jours.
L'information a été publié par la Chaîne de Radio RFI. Selon le média, plusieurs centaines de militaires Russes sont arrivés au Mali. Certaines sources annoncent également la présence des mercenaires du groupe Wagner.
Les autorités maliennes, persistent et signent : << ce ne sont que des affabulations de gens de l'occident. Lorsque nous devrons nous adresser à l'opinion, nous le ferons.>> a indiqué un membre du gouvernement malien. L'annonce fait état de 300 à 350 soldats Russes présents au Mali depuis une dizaine de jours. Ceux-ci auraient
même pris part à des combats lundi dernier près de Bandiagara Katiba Macina.
Dans le centre du Mali, notamment à Ségore Djenné, Bandiagara où Tmbouctou, beaucoup de témoignages locaux et souces sécuritaires internationales de haut niveau, constatent un grand changement. Ils signalent aux côtés des soldats maliens, des blancs qui n'appartiennent à aucun partenaire militaire de Bamako, officiellement déployés sur le territoire.
Le Mali, dans son dernier communuqué datant du 24 décembre, regrettait la déclaration commune de 15 pays de l'occident qui anoncaient la présence du groupe Wagner au Mali. Le gouvernement malien qui a apporté un démenti sur cette déclaration, annoncant plutôt la présence des "formateurs" Russes dans le cadre d'une coopération d'État à État. Le gouvernement malien dément aussi, une quelconque signa ture de contrat avec le groupe privé Russe Wagner.
Ce dimanche, lors du sommet de la CEDEAO, de novelles sanctions ont été imposées à la junte militaire au pouvoir parmi lesquelles: le retrait au Mali, de tous les ambassadeurs des pays membres, L'Organisation Ouest africaine a également décidé de geler les avoirs maliens, au sein de la Banque Centrale des états d'Afrique de l'Ouest. Les transactions avec Bamako à l'exception des produits médicaux et de première nécessité. Des mesures qui permettent de mettre la pression à la junte au pouvoir, en vue de la formation d'un gouvernement civil.
Virginie EDIMA.