L’assemblée de la province du Khyber Pakhtunkhwa a été dissoute hier par le Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI). Objectif de l’ex-Premier ministre : forccer: la tenue d’élections anticipées

C’est ce qu’exige Imran Khan depuis qu’il a été chassé du pouvoir en avril dernier par une motion de défiance. Au lendemain de la dissolution des assemblées des provinces de Khyber Pakhtunkhwa dans le nord-ouest et du Pendjab dans le Centre du pays, de nouvelles élections 0devront être organisées dans trois mois. Le PTI, le parti d’Imran Khan, détenait la majorité dans les deux provinces.

En dissolvant les assemblées, il veut forcer le gouvernement à organiser des élections générales anticipées. Celles-ci ne sont pas prévues avant octobre. Imran Khan refuse d’attendre jusque-là.  Son parti a organisé de nombreux rassemblements politiques à travers le pays pour réclamer des élections anticipées.

L’ancien chef du gouvernement dit vouloir redresser l’économie du pays en pleine crise : le Pakistan a une dette extérieure de 138 milliards de dollars selon le FMI, la roupie s’est effondrée, la croissance est en baisse, la hausse des prix est à 20% et les réserves en dollars sont asséchées. Le pays, qui a vécu il y a quelques mois des inondations gigantesques (1700 morts), est au bord du défaut de paiement. Une situation inquiétante que la crise politique ne fait qu’empirer.