Les dirigeants du continent sont réunis au Ghana où ils discutent des changements anticonstitutionnels des gouvernements.

l'Afrique a fait des pas en arrière. D'aucuns estiment qu'elle est rentrée aux années 70 et 80. C'est du fait des récents coup d'Etats survenu en Afrique ces derniers mois et dernières années.
Conséquence, un bon nombre de pays se retrouvent suspendu par l'Union africaine. Tabler sur ce sujet est la toile de fond d'un sommet organisé à Accra, au Ghana en début de semaine.

À l'ouverture de la séance de travail, le président du Ghana, Nana Akufo-Addo a déclaré, <<la forme de gouvernance est préférable. Nous ne devrions pas tenir pour acquis que tout le monde a accepté la démocratie comme mode de gouvernance préféré.>>

Il en a profité pour réitérer sa condamnation des coup d'Etats, tout en soulignant leur aspect éphémère qui n'apporte aucune solution <<les coup d'Etats ne sont pas des solutions durables aux défis de l'Afrique. Ils retardent la croissance>>.
Et à lui d'insister <<nous avons encore du travail à faire pour convaincre ces personnes que nous sommes tous plus en sécurité dans les démocraties>>.
Et pour donc essayer de freiner l'émancipation de tels actes, Cheick Tidiane Gadio, vice-président de l'Assemblée nationale du Sénégal <<les mesures prises jusqu'ici contre les putschistes ne résolvent pas tous les problèmes>>.
L'Union africaine est donc invitée à se montrer plus ferme à l'égard de tous ceux qui voudraient prendre le pouvoir par des voies non démocratiques.

Bera Cruz