La police Britannique a ouvert une enquête vendredi 6 mai, contre le chef de l'opposition du parti des travaillistes Keir Starmer, pour une éventuelle infraction aux règles anti-Covid-19.
Coup dur pour Keir Starmer au lendemain d'élections locales, où les travaillistes étaient en ballottage favorable. Longtemps échappé à la poursuite judiciaire pour violation de confinement, le chef de l'opposition du parti des travaillistes, est désormais mis en cause dans cette affaire. La Police de Durham a reçu de nouvelles informations importantes qui l'inculpe et permettent la réouverture d'une enquête.
Plusieurs médias britanniques ont publié des articles dans lesquels l'on retrouve le témoignage de livreurs des produits à domicile, qui auraient apporté de la nourriture pour environ 20 personnes au siège du Labour Party. En plus, une photo montrant Keir Starmer en train de siroter une bière dans les locaux du Parti à Durham, dans le Nord-Est de l'Angleterre circulait sur les réseaux sociaux.
Pourtant les rassemblements festifs en intérieur étaient interdits à cette époque par le gouvernement Britannique, pour limiter la propagation de la pandémie du Covid-19. Keir Starmer se retrouve dans la même situation que Boris Johnson. Le mois dernier, le Premier ministre britannique était également poursuivi par la justice pour des infractions aux règles sanitaires imposées aux Britanniques durant les périodes de confinement en 2020 et 2021.
Lors de ce scandale qui a agité le Royaume-Uni, l'opposition travaillistes avait demandé le départ du Premier ministre britannique ainsi que son ministre des Finances en déclarant que "Boris Johnson et Rishi Sunak ont enfreint la loi et menti à plusieurs reprises aux Britanniques. Ils doivent tous les deux démissionner. Les conservateurs sont totalement inaptes à gouverner".
Le Premier ministre britannique Boris Johnson, n'a pas cédé à la pression de l'opposition travaillistes. Il s'est limité aux excuses et payement de l'amende. Pour l'instant les enquêtes sont en cours pour vérifier, si les faits contre Keir Starmer sont avérés comme ceux de Boris Johnson afin qu'il réponde de ses actes devant les juridictions compétentes.
Yaouba Mamadou