Le ministre belge de la Justice Vincent van Quickenborne a présenté sa démission vendredi dernier, soit quatre jours après l'attentat qui a coûté la vie à deux Suédois à Bruxelles. Cette annonce a pris de court les Belges, qui s'interrogent sur les raisons de ce départ soudain.
Une démission liée à l'attentat de Bruxelles
Le ministre belge de la Justice Vincent van Quickenborne a annoncé sa démission vendredi dernier, en lien avec l'attentat qui a eu lieu quatre jours plus tôt à Bruxelles. Cet attentat a coûté la vie à deux Suédois, et a été revendiqué par un groupe terroriste encore inconnu.
Vincent van Quickenborne a expliqué sa décision en ces termes : "Je suis profondément choqué par l'attentat qui a eu lieu à Bruxelles. En tant que ministre de la Justice, j'estime que je porte une responsabilité dans la lutte contre le terrorisme. Je ne peux pas continuer à exercer mes fonctions alors que des vies ont été perdues dans notre pays."
Des tensions au sein du gouvernement belge
Si l'attentat de Bruxelles est la raison officielle de la démission de Vincent van Quickenborne, certains observateurs politiques évoquent également des tensions au sein du gouvernement belge. En effet, le ministre de la Justice avait récemment exprimé des désaccords avec d'autres membres du gouvernement sur des sujets tels que la réforme de la justice ou la lutte contre le terrorisme.
Selon ces observateurs, Vincent van Quickenborne aurait donc profité de l'attentat de Bruxelles pour justifier sa démission, tout en réglant ses comptes avec ses collègues du gouvernement. Cette interprétation est toutefois contestée par d'autres experts, qui estiment que la démission du ministre est avant tout liée à l'attentat.
Quoi qu'il en soit, cette démission a pris de court les Belges, qui s'interrogent sur les conséquences politiques de ce départ soudain. Le Premier ministre Alexander De Croo a annoncé qu'il prendrait le temps de réfléchir avant de nommer un nouveau ministre de la Justice. En attendant, c'est le ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden qui assurera l'intérim à ce poste clé du gouvernement belge.