Le président Sud-africain Cyril Ramaphosa est arrivé dimanche à Munich, en Allemagne, pour le sommet qui va regrouper les 7 grandes puissances économiques appelé (G-7). Il sera rejoint par son homologue du Sénégal, Macky Sall ce lundi. Tous deux ont été invités à prendre part au sommet du G7. Les deux chefs d'États prendront part aux discussions sur comment établir un partenariat pour une transition énergétique juste. Le JETP s'inspire du cadre de coopération sud-africain annoncé lors de la COP26 à Glasgow et qui est toujours en cours de négociation.
Dans un contexte assez compliqué au niveau mondial, le groupe des 7 pays les plus fort économiquement sont réunis cette semaine pour parler des nouveaux axes de coopération. Lors de ces assises deux pays africains prendront part. Il s'agit de l'Afrique du Sud et la République du Sénégal.
Contrairement à l'Afrique du Sud et plusieurs des pays ciblés par le G7 pour un éventuel accord JETP tel que l'Indonésie ou l'Inde, le Sénégal n'est ni un gros producteur ou consommateur de charbon, encore moins un gros pollueur. Mais si le Sénégal s'intéresse de plus en plus à la politique et les axes de coopérations mondial c'est aussi parce qu'il s'agit d'un futur pays gazier, dont la production jouera un rôle important, aussi bien au niveau domestique qu'à l'exportation. Dans une atmosphère où l'Europe voudrait abandonner le gaz russe, elle prépare également ses nouveaux fournisseurs, ce qui explique le choix de certains partenaires africains dont l'Afrique du Sud et le Sénégal.
Pour les États européens, il est important de trouver de nouveaux partenariats stratégiques dans un environnement assez difficile. Le Gaz Russe fait des ravages sur l'économie des nations européennes, les pays comme la France et Allemagne voudraient expérimenter de nouveaux axes de coopération.
Cette rencontre sera importante pour le G7 mais également pour les pays qui pourraient s'inspirer de cette coopération pour signer de nouveaux partenariats. Quant au cas spécifique du Sénégal depuis quelque temps, l'on aperçoit une certaine vivacité au niveau diplomatique et économique. Dakar aimerait être d'ici 2025 une plaque tournante concernant les échanges en Afrique de l'ouest mais également sur tout le continent.
Bera Cruz