Alors qu’un nouveau sommet de la Cedeao capital pour l’avenir du Mali doit se tenir ce dimanche 3 juillet, les tractations vont bon train dans la sous-région. Deux lignes s’opposent sur la position à adopter face à la junte malienne. Si le président nigérien prône la fermeté, son homologue togolais n’hésite pas à conseiller Assimi Goïta.
Bamako, le 19 janvier 2022. L’aéroport international Modibo Keïta-Senou tourne au ralenti. Le vol Air France 520 qui se pose habituellement à 13h45, heure locale, est temporairement suspendu. Air Sénégal n’a pas atterri non plus. Depuis le 9 janvier, le pays fait face à plusieurs mesures punitives imposées par les chefs d’État de la Cedeao. Parmi elles, la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays membres de l’organisation ouest-africaine. Mais ce jour-là, les aiguilleurs de la tour de contrôle scrutent tout de même le ciel. L’avion d’un invité de marque est attendu dans la soirée : celui de Faure Essozimna Gnassingbé.
Le président togolais a profité de son passage à Banjul, où il a assisté à la cérémonie d’investiture d’Adama Barrow, pour faire une escale discrète à Bamako. Dans la pénombre d’une nuit déjà bien avancée, son cortège file tout droit vers Koulouba, lire l'intégralité sur Jeune Afrique