C'est dans la capitale économique tanzanienne Dar el Salam que des centaines de partisans du principal parti d'opposition ont protesté le 24 janvier dernier.
Il s'agit de la plus grande protestation publique depuis que la présidente tanzanienne Samia Suluhu Hassan ait levé l'interdiction de manifester l'année dernière. Une initiative qui rentre dans le cadre de sa stratégie de réconciliation après avoir pris fonction en 2021 après le décès de John Magufuli . Les manifestants souhaitent que la constitution et les lois électorales soient modifiées avant les prochaines élections.
Dans le détails, les opposants veulent des améliorations dans les systèmes électoraux. Ils réclament aussi une nouvelle constitution pour leur pays et une action sur le coût élevé de la vie qui constitue une source de frustration pour les tanzaniens. D'après les opposants, la constitution doit aussi être modifiée pour empêcher le président au pouvoir de sélectionner les membres de la commission électorale.
La manifestation organisée par le principal parti d'opposition tanzanien, le Chadema demande aussi à ce que la constitution soit modifiée afin que les résultats des élections présidentielles puissent être contestés devant les tribunaux.