Le 36e sommet des chefs d’États de l’Union Africaine s’est achevé dimanche 19 février à Addis-Abeba, en Éthiopie. Les protagonistes ont adopté des dizaines de décisions, déclarations, résolutions et autres motions qui avaient été âprement discutées au sein du Conseil exécutif de l’organisation. Les discours se sont ensuite enchaînés, notamment celui du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui a appelé à la création d’une mission d’imposition de la paix dirigée par l’Afrique et soutenue par les Nations unies, avec des financements garantis pour faire face aux défis sécuritaires sur le continent, c’est un autre sujet au cœur de ce sommet. Les dizaines de textes adoptés dimanche vont d’une décision sur le rapport du président rwandais Paul Kagame sur les réformes institutionnelles de l’Union africaine à une motion de remerciements au président sortant, le Sénégalais Macky Sall , en passant par une résolution qui revient chaque année sur la levée du blocus que les États-Unis imposent à Cuba depuis des décennies. Le terrorisme et l’insécurité s’aggravent et les conflits sont plus nombreux. Les points qui n’ont pas fait l’objet d’un consensus au niveau des ministres avaient été laissés à la discrétion des chefs d’États, mais plusieurs d’entre eux restent en suspens.