Le porte-parole de l’armée camerounaise le colonel Cyrille Serge Atonfack dans un communiqué publié lundi, précise que les combattants séparatistes du Nord-Ouest et du Sud-ouest reçoivent des ‘’armes sophistiquées’’ de ‘’groupes extrémistes exogènes violents’’. Des factions qui n’ont aucun respect des règles du Droit International Humanitaire. Dans les différentes attaques, les combattants qu’il accuse sont partis des fusils de chasse et autres armes artisanales vers des armes modernes plus dangereuses causant ainsi des dégâts à fort potentiel.
La réaction de l’armée camerounaise était vivement attendue après l’attaque de Bamessing dans le Nord-Ouest du Cameroun, le 16 septembre dernier. Une attaque qui a couté la vie à une dizaine de soldats. Dans un communiqué publié lundi, le porte-parole de l’armée camerounaise revient sur les circonstances de cette attaque.
Pour le colonel Cyrille Atonfack, ces combattants séparatistes n’ont aucun respect des règles du droit international humanitaire. D’après lui, ces combattants utilisent des armes explosives à haute décharge contre les militaires et utilisent des civils comme boucliers humains. Le porte-parole de l’armée assure que la montée en puissance des groupes séparatistes est due à l’échange du matériel militaire entre les ‘’ groupes extrémistes exogènes violents’’. Le colonel Cyrille serge Atonfack dans la fin de son communiqué conclut que cette crise a pris un autre tournant du fait de l’utilisation des armes sophistiquées par les combattants séparatistes. Les forces de défense camerounaise vont continuer d’assurer quotidiennement leurs missions régaliennes. Selon l'ONG international Crisis Group, ce conflit a déjà fait plus de 4 000 morts et fait 765 000 déplacés, donc 60 000 réfugiés au Nigeria.
Daniele Stéphanie Mengue