La République Démocratique du Congo (RDC) a obtenu le 15 juillet dernier, un financement de 1,5 milliard du Fond Monétaire International (FMI), destiné à appuyer des réformes économiques sur trois ans. Un programme, qui a incité d’autres bailleurs de fonds tels que les USA. A l’heure actuelle, le gouvernement américain vient d’accorder un financement de 1,6 milliard $ à la RDC. L’annonce a été relayée par l’ambassade américaine à Kinshasa, dans un communiqué publié le mardi 20 juillet 2021.
Les signataires de cet accord sont Paul Sabatine, représentant de l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID) et Samy Adubango Awotho, Vice-Ministre congolais des Affaires Etrangères. Ce nouvel accord de financement s’inscrit dans le cadre de la Stratégie de Coopération pour le Développement du Pays. De manière exacte, les fonds accordés serviront à financer divers projets sociaux, économiques et environnementaux sur une période de cinq années.
L’objectif essentiel étant de promouvoir une éducation de base gratuite et inclusive, d’accroitre l’accès aux soins de santé de qualité, tout en accélérant les efforts destinés à mettre fin au conflit à l’est du pays. Un autre objectif à atteindre c’est la création de nouvelles opportunités de croissance économique et enfin la protection de la biodiversité de la RDC.
Notons que cet accord intervient juste après que le FMI ait donné son feu vert à un programme destiné à réformer l’économie du pays, sur trois ans. D’après l’institution monétaire, ce programme devrait également catalyser le soutien financier des autres partenaires du développement et aider à stimuler les investissements du secteur privé au sein du pays.
Paul Sabatine affirme qu’il s’agit « D’un investissement en RDC pour faire progresser les réformes et réaliser des objectifs communs. Accomplir des progrès réels et durables est possible à travers notre partenariat Gouvernement à Gouvernement et des alliances avec divers groupes de partenaires, notamment les ONGs, la société civile et les acteurs du secteur privé, ainsi que les communautés elles-mêmes ». Cette nouvelle stratégie compte également s’engager dans la poursuite de l’assistance humanitaire et du développement dans les principales provinces du pays.
*Manuela Singui Ejake*