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L’Unesco veut empêcher le trafic illégal d’œuvres ukrainiennes

L’Unesco veut empêcher le trafic illégal d’œuvres ukrainiennes

Afin d'éviter que, dans le chaos du conflit, les œuvres ukrainiennes soient pillées et se retrouvent sur le marché de l’art, l’Unesco forme les forces de l’ordre des pays frontaliers, particulièrement en Pologne. De ce fait, Krista Pikkat, directrice du service culture et situations d’urgence de l’Unesco, essaye de donner tous les outils aux douaniers et aux forces de l’ordre confrontés à ce problème. « Le but principal, c'est la prévention, mais en même temps, on voulait également ajouter des cas spécifiques pour qu’ils voient comment ça peut fonctionner », explique-t-elle. Les pièces de monnaie, les icônes religieuses ou les artéfacts archéologiques sont surveillés de près par l’Unesco et les garde-frontières. Et dans cette lutte transfrontalière, la Pologne est l’un des moteurs. Notamment grâce à son expérience. « On travaille avec la frontière ukrainienne depuis plus de vingt ans, donc on a beaucoup de connaissances à partager pendant les ateliers de formation », a expliqué Katarzyna Zalasinska, la directrice de l’Institut polonais de l’héritage culturel.