Initialement prévues pour le 11 septembre les premières municipales depuis 34 ans ne se tiendront plus à la date avancée faute de financement. Devant l’Assemblée nationale le président de l’ANE Barthélémy Morouba au cours d’un discours a évoqué la raison du renvoie des municipales sans toutefois préciser la durée du report. Jusqu’à présent les personnalités qui font office de maires sont nommées par le gouvernement. La somme que doit coûter l’organisation de ces élections est d’environ 14 millions de dollars américains apportée par les bailleurs de fonds et l’Etat centrafricain. L’annonce de ce renvoie arrive deux jours seulement après la décision du président Touadéra de l’ouverture dimanche d’un dialogue républicain promis au lendemain de sa réélection contestée avec l’opposition non armée et la société civile.