La décision a été prise par Bamako jeudi en raison des fausses allégations sur des exactions qu’auraient commises les forces armées maliennes contre les civils publiées par le HCR, Human Rights Watch et RFI respectivement les 8, 14 et 15 mars. La mesure concerne aussi l’ensemble de la presse locale qui est également interdit de reprendre les informations publiées par les médias français. Pour les autorités maliennes il s’agit d’une stratégie préméditée qui vise à déstabiliser la transition, à démoraliser le peuple et à jeter le discrédit sur les vaillantes forces FAMA. Ce nouvel épisode dans les rapports déjà très dégradés entre le pays et la France vient s’ajouter à ceux du 31 janvier et du 18 février au cours desquels l’ambassadeur de France avait été sommé de quitter le sol malien et les troupes françaises de Barkhane et Takuba chassées du territoire par la junte au pouvoir.