Le gouvernement a déclaré une trêve humanitaire censée laisser entrer l’aide humanitaire au Tigré sous blocus depuis décembre et en grande pénurie d’eau de nourritures et de médicaments. Pour de nombreux observateurs la trêve est un signal fort et positif envoyé par les autorités. La balle d’après Addis Abeba serait désormais dans le camp des rebelles tigréens qui doivent retirer leurs troupes de la région voisine Afar. L’aide en pratique avait déjà été promise mais n’était jamais arrivée à destination en raison des attaques de convois humanitaires et des combats continuels freins aux opérations du programme Alimentaire Mondial. Le TPLF pour l’heure n’a pas encore réagi.