Le président de Gauche a annoncé qu’il ira se défendre devant le parlement dirigé par l’opposition qui a engagé une procédure de destitution à son encontre lundi. C’était lors d’une rencontre avec des habitants dans la région andine de Puno dans le sud qui est l’un de ses fiefs électoraux. Il est accusé d’être intervenu dans une affaire de corruption présumée opérée par son entourage et de trahison pour avoir déclaré être ouvert à un référendum sur un débouché sur l’océan Pacifique pour la Bolivie pays voisin. Par ailleurs des arguments « d’incapacité morale » ont été évoqués pour la lancer la procédure. L’argument avait déjà dans les années antérieures fait tomber trois présidents dans le pays Alberto Fujimori en 2000, Pedro Pablo Kuczynski en 2018, et Martin Vizcarra en 2020. S’il est destitué Pedro Castillo va être remplace par Dina Boluarte la vice-présidente.
Pérou : le président Pedro Castillo va assurer personnellement sa défense pour ne pas être destitué devant le parlement
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