Seuls 20 % des hôpitaux de la bande de Gaza continuent de fonctionner et ils sont tous surchargés, a déclaré mardi le coordonnateur d'une équipe médicale d'urgence de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans le sud de Gaza.
S'exprimant depuis le Centre conjoint d'opérations humanitaires de Rafah, situé dans le sud de la bande de Gaza, le coordinateur de l'OMS, Sean Casey, a fait état de l'arrivée d'importants blessés à l'hôpital Al-Aqsa suite à une attaque israélienne contre le camp de réfugiés de Maghazi, dans le centre de Gaza, survenue dimanche.
Casey a expliqué que la fermeture de 80 % des hôpitaux à Gaza réside dans le manque de personnel médical, de médicaments et d'électricité, de nombreux professionnels de services médicaux et sanitaires ayant fui la zone pour se prémunir contre d'intenses tirs.
Philippe Lazzarini, commissaire général de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), a noté mardi qu'il n'y avait aucun endroit sûr dans la bande de Gaza et que le seul espoir pour la population de Gaza était un cessez-le-feu humanitaire.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a nommé mardi la Néerlandaise Sigrid Kaag, coordonnatrice principale de l'aide humanitaire et de la reconstruction pour Gaza.