Les autorités iraniennes ont affirmé avoir arrêté plus de 100 personnes dans le cadre de la mystérieuse affaire des intoxications dans les écoles de filles. «Plus de 100 personnes soupçonnées d'être responsables des incidents dans les écoles ont été identifiées, arrêtées et interrogées », a annoncé le ministère de l'Intérieur. D'après le communiqué, certains de ces individus cherchaient par aventure à provoquer la fermeture des écoles alors que d’autres sont soupçonnés d’avoir des liens avec les groupes d’opposition, notamment les Moudjahdines du peuple, qui combat le pouvoir iranien. Ces personnes ont été arrêtées dans plusieurs provinces, dont celles de Téhéran et de Qom dans le nord, de l'Azerbaidjan oriental et occidental dans le nord-ouest, ou dans celles du Kurdistan et Hamadan dans l'ouest. Toutefois, l’affaire d’empoisonnement des jeunes filles qui a touché des écoles dans une vingtaine de province a provoqué une très grande émotion à travers le pays. Depuis novembre, on assiste à des scènes identiques où des jeunes filles sont prises de malaises à la suite de forte odeur de gaz. Au total, les autorités ont répertorié plus de 5 000 élèves qui ont été affectées dans « quelque 230 établissements scolaires » dans 25 des provinces du pays