Début janvier, alors que des milliers de personnes s'engagent dans le "Dry January" (janvier sans alcool), Carla Bruni a fait une confession inattendue. Lors d'un podcast sur les addictions, l'ancienne Première dame a admis "rechuter environ une fois par mois" et profiter ainsi de la vie. Si elle reconnaît accorder désormais une grande vigilance à sa consommation d'alcool, Carla Bruni assume ce petit plaisir occasionnel sans culpabilité. Une approche nuancée, loin des discours moralisateurs, qui tranche avec les défis d'abstinence totale comme le "Dry January".
Briser les tabous sur les addictions
Au-delà de ses propres confidences, Carla Bruni a insisté sur l'importance de parler ouvertement des problèmes d'addiction. "Il est crucial de tout dire, je ne crois pas à la pudeur dans ce contexte", a-t-elle affirmé, soulignant les bénéfices d'une démarche de confession et de demande d'aide. Cette prise de parole s'inscrit dans un mouvement sociétal de déstigmatisation des addictions, qui touche toutes les classes sociales. En partageant son expérience avec humour et authenticité, l'épouse de Nicolas Sarkozy contribue à briser un tabou encore tenace.
Le soutien complice de son mari
Loin d'être un frein, l'abstinence totale de Nicolas Sarkozy semble au contraire un atout pour gérer sa propre consommation selon Carla Bruni. L'ancien président, qui "ne boit pas", n'hésite d'ailleurs pas à la taquiner avec humour lorsqu'elle est "légèrement pompette". Une complicité précieuse qui illustre l'importance du soutien de l'entourage dans la gestion des addictions. Un équilibre que le couple semble avoir trouvé, entre indulgence pour les plaisirs modérés et vigilance contre les excès.