Âgé de 38 ans, le fonctionnaire de police auteur du tir a été inculpé pour homicide volontaire et écroué le 29 juin. Sa demande de remise en liberté a été rejetée jeudi dernier. Son nom complet et sa commune de résidence ont par ailleurs été publiés par un journal local du nord de la France, Oise Hebdo, suscitant la colère du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et des syndicats de policiers. Saisi par les autorités, le parquet local a ouvert une enquête pour diffusion «d'informations permettant d'identifier ou de localiser une personne dépositaire de l'autorité publique» aux fins de l'exposer lui ou sa famille à un risque «d'atteinte à la personne ou aux biens». Pour rappel, des émeutes et pillages à grande échelle se sont produits pendant plusieurs nuits consécutives à travers la France, après la mort de Nahel le 17 juin. Au total, plus de douze mille véhicules ont été incendiés, plus de 2508 bâtiments ont été également incendiés ou dégradés, dont 105 mairies et 168 écoles.
Enquête ouverte après des menaces de mort ciblant le policier auteur du tir fatal au jeune Nahel
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