La société compte ses morts et ce sont les jeunes qui trinquent, tués par d’autres aussi jeunes qu’eux.
Début avril, l’actualité a été émaillée de drames impliquant des adolescents : la mort de Shemseddine, 15 ans à Viry-Châtillon (Essonne) ; le coup de couteau qui tue Zakaria, 15 ans , à Romans-sur-Isère (Drôme) . Puis , il ya la folle agression de Samara, 13 ans, devant son collège à Montpellier (Hérault). Et la liste est longue. Les drames se suivent endeuillant les familles.
Libertinage et laisser-aller, au nom de la société civilisée, sans loi ni autorité
A qui la faute. On ne peut que nous en prendre qu’à nous-mêmes, à la société des adultes, avec ses lois débiles qui ont évacué toutes formes de contrainte dans l’éducation des enfants : pas de punitions à l’école, pas de notations, pas de gronderies, pas un mot de plus aux enfants, pour ne pas les « vexer ou les brusquer » ! On nage en pleins délires. Les post soixante-huitards ont semé des graines fétides du libertinage et nous voici dans le pétrin. La loi des parents n’existe plus, ils sont eux mêmes à la traine, souvent brimer par les institutions qui leur dénient tous droits sur leur progéniture..
Et que fait-on maintenant ? Une question que nous aimerions poser à nos gouvernants.
On sait que le gouvernement a promis des actes et une riposte. Le premier ministre, Gabriel Attal, a dénoncé ces violences et promis des mesures.