Dimanche 12 novembre, l'ancien premier ministre ivoirien Guillaume Soro a affirmé son intention de rentrer au bercail. Condamné à la prison à perpétuité en Côte d'Ivoire, l'ex-chef de la rebellion est en exil depuis 2019.
Guillaume Soro et ses 19 collaborateurs sont accusé de "complot", "tentative d'atteinte contre l'autorité de l'État" ainsi que pour diffusion et publication de nouvelles fausses jetant le discrédit sur les institutions et leur fonctionnement ayant entrainé une atteinte au moral des populations", selon l'ordonnance de renvoi devant le tribunal criminel d'Abidjan".
Sur son compte X (ex-Twitter) l'ancien bras droit du président Alassane Ouattara a déclaré "j'annonce ici et maintenant que je mets fin à mon exil car il m'est pénible de vivre loin de ma terre ancestrale et natale d'Afrique". Une déclaration contenue dans une allocution d'environ cinq minutes. Guillaume Soro a aussi accusé les autorités ivoiriennes de "tentative d'arrestation et d'extradition en début novembre à Istanbul en Turquie".