Le porte-parole de l'organisation des nations unies Stéphane Dujarric a déclaré à la presse jeudi 12 octobre à New York que "après avoir reçu des informations selon lesquelles les membres du contingent de la force de maintien de la paix de l'ONU en RDC déployés sur une base de l'est du pays fraternisaient , après des heures de couvre-feu, dans un bar hors limite connu pour être un lieu où l'on pratique le sexe transactionnel, la police militaire de la mission de l'ONU et le personnel chargé de la conduite et de la discipline se sont rendu sur les lieux pour évaluer les rapports qu'ils avaient reçus". Après avoir confirmé leur présence et tenté d'arrêter les membres du contingent pour avoir enfreint les normes de conduite de l'ONU et la politique de non-fraternisation de la mission, le personnel de la mission a été physiquement agressé et menacé par les membres du contingent. M. Dujarric a ajouté que "les éléments de preuve indiquent également une grave défaillance dans l'exercice du commandement et du contrôle de la part des hauts responsables militaires appartenant à ce même contingent. Selon les affirmations des responsables de l'ONU, les huit soldats de la paix accusés d'allégations d'exploitation sexuelle ont été suspendus et détenus dans l'est du Congo.