ADC, un important fournisseur de centres de données interconnectés en Afrique, prévoit de construire un nouveau centre de données au Ghana. Le projet représente un investissement de 50 millions de dollars (589 millions de cedis ou 31,1 milliards FCFA). Un accord a été signé entre ADC et DFC, une institution américaine de financement du développement, le 12 octobre à Accra.
Le centre de données aura une capacité initiale de 10 MW, extensible à 30 MW en fonction de la demande. Cette initiative vise à stimuler la transformation numérique du Ghana et à renforcer l'infrastructure numérique du pays. Elle s'aligne sur un programme gouvernemental visant à exploiter le potentiel de l'industrie technologique du pays. Les centres de données, également appelés « data center », sont des infrastructures qui permettent de traiter, organiser, sécuriser et stocker des données informatiques. Actuellement, le Ghana dispose de six centres de données situés à Accra, la capitale.
Le financement du projet sera fourni par un fonds américain de 300 millions de dollars (3,5 milliards de cedis ou 186,7 milliards FCFA) dédié aux investissements dans les centres de données en Afrique.
L'Afrique fait face à un déficit d'infrastructures dans le domaine des technologies de l'information et des communications (TIC), ce qui entrave le développement économique sur tout le continent. Selon la BAD, il est nécessaire de combler un déficit d'infrastructures de 7 milliards de dollars chaque année dans le secteur des TIC en Afrique. Le prêt de DFC devrait donc favoriser le développement, l'expansion et l'exploitation des centres de données à travers le continent.