Le directeur général du fonds national de l'emploi a effectué une visite de travail à la ferme de cacao Missole, pour évaluer le travail effectué par certains migrants. C'était en compagnie du partenaire français IIFO
Camille Mouté à Bidias, directrice générale du Fonds national de l'emploi et Pascal Chartres, directeur de l'Office français de l'immigration et de l'intégration en Afrique centrale, se sont tous deux félicités de la visite de travail effectuée dans la cacaoyère Missole. Prouver que les migrants se reconstruisent et contribuent à la croissance économique.
Ce projet est porté par Joana Maledy et développé dans l'arrondissement de la Sanaga-Maritime depuis 2019.
A partir de 2 hectares de terrain, l'objectif a toujours été de produire et de commercialiser des plants de cacao biologiques, sans l'utilisation de produits chimiques.
Avec une production initiale de 17000 plants en 2020, elle est aujourd'hui passée à 35000 plants. .ceci avec une exploitation bénéficiant d'un terrain de stockage d'environ 300 m2 .
Un projet porteur qui a permis la création de 6 salariés directs et 10 indirects. D'un capital global de 7,5 millions de F CFA, le projet de cacao biologique a bénéficié d'un don non remboursable de 4,6 millions de F CFA de l'IIFO.
Ceci nous soutient suite à une convention signée entre le Fonds National de l'Emploi et l'Office Français de l'Immigration et de l'Intégration en 2016, pour la réinsertion de la diaspora camerounaise en France. Ladite convention a permis le financement de 23 projets dans plusieurs régions du pays notamment ; Régions de l'Adamaoua, du Centre, de l'Ouest, du Littoral et du Sud. Pour un montant total d'environ 75,5 Millions de F CFA.
A propos de ce partenariat le Directeur Général du NEF, rappelle le rôle de cette Institution « Notre mécénat et notre accompagnement s'appuient sur la vision porteuse de chaque projet. Nous les aidons à mieux concevoir le projet, mieux construire, l'évaluer et le présenter au comité de crédit. Une fois le projet approuvé, le NEF travaillera avec le promoteur dans sa sélection et son suivi effectif », déclare-t-il. Un programme de réinsertion économique dont Joana Maledy a bénéficié. Elle revient au Cameroun il y a cinq ans après sept années passées en France où elle a obtenu un master en gestion hôtelière et restauration.
« Je suis allé en Europe pour poursuivre mes études et acquérir une expérience professionnelle. Une fois terminé, j'ai réalisé qu'il était grand temps que je rentre chez moi, dans ma famille, et qu'à terme, je contribue à la croissance économique de mon pays » explique le promoteur. Il faut préciser que ce programme ne concerne pas que les étudiants, mais tous camerounais dont le séjour en France touche à sa fin, ou les personnes en situation irrégulière qui doivent rentrer au pays..
Bera Cruz