La France est désormais le troisième producteur de vin selon l’Organisation International de la vigne et du vin (OIV). L'Espagne gagne une place et est désormais deuxième et l’Italie conserve la tête du classement.
Les conditions météorologique de l’année 2021 auront été difficile à avaler pour les viticulteurs français. Dans les pressoirs, le jus de raisin a coulé avec parcimonie. Après des vendanges plutôt tardives, l’heure est au premier bilan. Selon l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), la France perdrait sa traditionnelle deuxième place et serait rétrogradée au troisième rang mondial des producteurs de vin. Une baisse de 27 % par rapport à 2020.
En Europe, certains pays ont connu meilleure fortune à l'instar de la Roumanie, la Hongrie, l’Allemagne et le Portugal ont bénéficié de conditions de culture plus favorables et affichent des progressions de volume.
Aux Etats-Unis, malgré des épisodes de sécheresse, les volumes progressent de 6 %, à 24,3 millions d’hectolitres, après une année 2020 marquée par des incendies ravageurs en Californie. En Amérique du Sud également, l’heure est à la satisfaction : le Chili, l’Argentine, le Brésil, et l’Australie ont fait le plein dans leurs cuves à vin.
Naturellement, ces estimations diffusées par l’OIV évoquent les volumes de production, et non la valeur. Si la France s’inscrit donc habituellement à la deuxième place du classement mondial derrière l’Italie, elle décroche la première place dans la valorisation des vins. Un statut qu’elle devrait conserver, même si elle est rétrogradée en 2021 en matière de volume, d’autant que les exportations de champagne, bordeaux, bourgogne et autres rosés de Provence sont à nouveau florissantes après le trou d’air de la crise due au Covid-19.
Suzanne EFFA