Réunis depuis lundi à Lisbonne, les responsables politiques, les experts et les défenseurs de l'environnement ont répondu présent à l'appel de l'ONU, pour réfléchir ensemble et trouver des solutions afin de protéger les océans.
Les océans ainsi que les espèces qui s'y trouvent sont en dangers. Ils risquent de disparaître d'ici quelques années si rien n'est fait par la communauté internationale. C'est pourquoi l'Organisation des Nations Unies (ONU) a organisé une assise à Lisbonne avec des milliers de responsables politiques, d'experts et défenseurs de l'environnement pour trouver des solutions face à ce problème très préoccupant.
Sur la table des discussions, les sujets sur la protection des aires marines, les ressources minières des fonds marins, la conservation et la restauration des écosystèmes marins seront abordés durant cette conférence qui durera cinq jours.
Dans son discours d'ouverture, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a exprimé son inquiétude sur les effets néfastes de la pollution de l'océan. "L'océan n'est pas un dépotoir. Il n'est pas une source de pillage infinie. C'est un système fragile dont nous dépendons tous" et "notre échec à préserver l'océan aura des effets en cascade", a-t-il prévenu, en ajoutant que "Malheureusement, nous avons pris l'océan pour acquis. Nous sommes actuellement confrontés à ce que j'appellerais un état d'urgence des océans".
Comme lui, le premier ministre de Fidji, Frank Bainimarama a manifesté sa colère vis-à-vis des personnes qui exploitent les fonds marins, en prévenant que "L'exploitation minière des fonds marins compromet l'intégrité de notre habitat océanique et devrait être découragée dans toute la mesure du possible".
Pour protéger les océans, la coopérative Ocean Alive travaille d'arrache-pied pied auprès des communautés de pêcheurs de l'estuaire du Sao, à 50 kilomètres de Lisbonne. « Le problème, ce sont les emballages de plastique. Les ramasseurs de coquillages les laissent sur le sable, et en grande quantité. Une mauvaise habitude déjà très ancienne », a indiqué Raquel Gaspar, biologiste, cofondatrice d’Ocean Alive. Cette ONG organise tous les mois de nettoyage des rives de l'estuaire avec des volontiers. Son objectif principal est de promouvoir cette idée auprès des communautés de pêcheurs.
Il faut noter que les mers sont une ressource vitale pour les êtres humains. Car elles génèrent la moitié de l'oxygène que nous respirons et représentent une source vitale de protéines pour le quotidien de milliards de personnes. L'autre sujet important qui fera l'objet du débat lors de cette conférence de Lisbonne est la surpêche.
L’Organisation mondiale du commerce (OMC) avait adopté une résolution pour la limiter il y a une dizaine de jours. Cette conférence devrait normalement continuer sur cette lancée.
Yaouba Mamadou