C'est la substance d'un communiqué des services de sécurité algériens diffusée par les médias du pays

Ce serait l'oeuvre de séparatistes Kabyle en complicité avec des étrangers. Ils avaient déjà en avril fait l'objet d'accusations similaires mais les avaient réfuté et exigé à la défense d'apporter les preuves.

La police cette fois a démantelé un réseau vraisemblablement lié au mouvement classé par le gouvernement comme terroriste. Elle a procédé à des arrestations. 17 au total dans les préfectures de Tizi Ouzou, Béjaïa et Bouira dans le Nord-Est. Selon la délégation de la sûreté nationale (DGSN), les personnes interpellées projetaient de mener des <<actions armées avec des complices qui prônent le séparatisme afin de porter atteinte au pays>>.

Le document indique également que les parties étrangères avec lesquelles la Kabylie est en contact sont des organisations civiles basées en Israël et dans un pays d'Afrique du Nord.

Bien que le nom du pays en question n'a pas été cité, les observateurs de la scène politique internationale penche pour le Maroc en raison des relations tendues entre les deux nations.

En effet, l'Algérie en août dernier a rompu ses relations avec ce voisin après l'avoir accusé de soutenir le MAK et rappeler son ambassadeur en juillet. C'était suite à une note dans laquelle le représentant du Maroc à l'ONU avait indiqué que le peuple Kabyle <<mérite de jouir de son droit à l'autodétermination>> au cours d'une réunion.

Un soutien en réaction à l'appui de l'Algérie dans la cause palestinienne alors que le Maroc et Israël ont normalisé leurs relations diplomatiques.

Nadine EDIA OWONA