Malgré les multiples appels à une trêve dans la bande de Gaza, un accord sur le cessez-le-feu n'a toujours pas été trouvé jusqu'ici alors que près de 2,2 millions de personnes soit près de la totalité des Gazaouis sont menacés de famine.
Plusieurs organisations non gouvernementales estiment qu'il faudrait environ 500 camions d'aide humanitaire par jour pour subvenir aux besoins de la population contre environ 80 seulement actuellement. Face aux difficultés d'acheminement par voie terrestre dans le territoire bouclé par Israël, les États-Unis, la France et la Jordanie ont opté pour mener des largages aériens de l'aide.
D'après le porte-parole de l'UNICEF au Moyen-Orient Salim Oweis, près d'un enfant sur cinq souffre de malnutrition d'où l'alerte de l'UNICEF sur la situation des enfants gazaouis. "Ce dont les enfants ont le plus besoin c'est avant tout d'un cessez-le-feu immédiat mais aussi en l'absence de cessez-le-feu d'un accès humanitaire total. Plus nous attendons, plus la situation s'aggravera et plus il sera difficile d'y faire face" a déclaré le porte-parole de l'UNICEF du Moyen Orient.
La semaine dernière, l'ONU avait déjà déploré une famine généralisée presque évitable dans la bande de Gaza et plus particulièrement dans le nord du territoire palestinien assiégé par Israël où sans accès humanitaire et avec un système agricole dévasté, elle est immense.