Le gouvernement intérimaire de la Libye a organisé ce jeudi une conférence internationale avec plusieurs délégations du monde entier, dans le but de consolider la transition avant les prochaines élections.
La Libye veut tourner la page d'une décennie de guerre et de chaos qui a plongé la population dans une extrême pauvreté. Pour ramener la paix et la solidarité tant attendues par les Libyens ainsi que par la communauté internationale, le gouvernement intérimaire dirigé par Abdel Dbeibah a organisé une conférence internationale à Tripoli.
Une trentaine de délégations ministérielles ainsi que les Nations Unies (ONU), l'Union européenne (UE) et l'Union africaine (UA) ont participé à cette réunion pour soutenir le processus de transition en Libye. Dans deux mois, la Commission électorale libyenne devrait déterminer le calendrier des élections présidentielles et législatives ainsi que ses organisations.
Toutes les parties prenantes de cette conférence internationale ont donné la priorité à ces élections qui doivent se tenir le 24 décembre, afin qu'elles soient libres et transparentes.
Le Premier ministre intérimaire Abdel Hamid Dbeibah, en poste depuis mars et responsable des élections, a promis qu'il veillerait à ce que tout se passe comme prévu en organisant les élections le 24 décembre, malgré les divisions qui persistent avec les factions de l'Est de la Libye.
Le porte-parole du Conseil présidentiel libyen s'est réjoui du succès de la conférence internationale. << Nous avons réussi à organiser une conférence sous les auspices de la Libye, sur les Libyens alors que jusqu'à présent toutes les conférences sur la Libye se tenaient à l'étranger. Cela confirme que la situation ici s'est améliorée en termes de sécurité, en termes de violation des institutions. Le soutien international au gouvernement de l'Union a eu des résultats rapides >>, a-t-il déclaré. Pour atteindre ses objectifs, la Libye a besoin du soutien des Nations unies, de l'Europe et des grandes puissances mondiales. C'est pourquoi la présence de toutes ces délégations à la conférence internationale est considérée comme une première victoire.
Désormais, la Libye, victime des puissances extérieures depuis de nombreuses années, souhaite également mettre en avant la nécessité de respecter sa souveraineté, son intégration et son intégrité territoriale.
Yaouba Mamadou