Dans un communiqué paru ce jeudi 14 octobre, le ministère de la défense algérienne à annoncer le décès d'un soldat à la suite de l’attaque à la bombe artisanale du véhicule d’une patrouille près de la frontière marocaine, non loin de Tlemsane, à l'ouest du pays.
Le véhicule des gardes-frontières a heurté un engin explosif artisanal causant la mort d’un soldant et blessant grièvement deux autres. Il s'agit d'un « lâche attentat » a réagi Alger dans un communiqué du ministère de la Défense. Le gouvernement n’a pas désigné de coupable mais certains médias algériens pointent du doigt le voisin marocain.
Une situation qui aggrave des tensions déjà existantes entre les deux pays. En fin août, l’Algérie a rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc avant de fermer son espace aérien. Ce jeudi, Amar Belani, le chargé de ce dossier au ministère des Affaires étrangères algérien a annoncé que l’Algérie se retirait des discussions quadripartites initiées par l'ONU en ce qui concerne le Sahara occidental. Une discussion à laquelle Alger ne souhaite plus prendre part car, elle ne se considère pas comme « partie prenante » dans ce conflit.
Une situation qui paralyse les échanges économiques ruinant ainsi les espoirs de coopération commerciale régionale initiée par l’Union du Maghred Arabe (UMA) depuis sa création en 1989.
Aretha OYOA