Le drame est survenu dans la mi-journée de lundi 17 janvier 2022, près de son domicile à Tijuana (ville frontalière avec les Etats-Unis), dans le Nord-Ouest du Mexique.
Margarito Martinez est décédé à l’âge de 49 ans. Il a été sauvagement décimé à l’arme à feu pour des raisons inexplorées jusqu’ici. l’ONG YoSiSoyPeriodista, révèle qu’au mois de décembre, il avait reçu des menaces de la part de certains blogueurs. Ce géant de la photographie était spécialisé dans les affaires policières et a travaillé aux côtés de plusieurs publications mexicaines. Pour la circonstance, une enquête a été ouverte par le parquet général qui a apporté des précisions sur le droit humanitaire « La liberté d’expression sous toutes ses formes, est un droit fondamental des citoyens.
Mis à part ce cas d’assassinat, des sources ont également rapporté la mort du journaliste José Luis Gamboa, directeur d’un média en ligne. Poignardé le 10 janvier dans le port de Veracruz, son corps a été découvert quatre jours plus tard par sa famille. D’après la commission d’Etat pour la protection des journalistes, la victime ne faisait l’objet d’aucun antécédent d’agression ou de menaces, et n’était pas protégé. En revanche, ladite commission, aurait adjuré au parquet général de l’Etat de Veracruz de mettre en œuvre le protocole d’enquête pour les délits contre la liberté d’expression.
D’après les données statistiques délivrés par la commission des droits de l’homme, au moins sept journalistes ont trouvé la mort en 2021 et une centaine depuis 2000.
Le Mexique serait l’un des pays les plus dangereux au monde pour les journalistes, régulièrement exposés aux représailles des cartels de narcotrafiquants à l’œuvre dans plusieurs des 32 Etats du pays.
Monique SOL