La mesure a été annoncée trois jours avant son entrée en vigueur. Contrairement au modèle français, le document ne peut être obtenu avec un test négatif ou un certificat de guérison.
La décision, officialisée trois jours plus tôt, a créé la surprise chez les commerçants et les entreprises, contraints de refuser les clients mais aussi leurs employés non vaccinés contre le Covid-19. Et désormais, les déplacements entre préfectures et provinces, ainsi que l'accès aux aéroports, sont également conditionnés à la présentation du document.
Devant la porte d'un grand magasin du centre-ville de Casablanca, un vigile bloque l'entrée, smartphone en main, pour scanner le code-barres. Certains clients sont autorisés à entrer dans le magasin, d'autres sont priés de rebrousser chemin. Car c'est ainsi au Maroc : depuis jeudi 21 octobre, pour entrer dans une administration publique, un restaurant ou un magasin, il faut être muni d'un carnet de vaccination.
Le Maroc a déjà vacciné près de 57% de sa population, dont les 12-17 ans, et a entamé il y a quelques semaines la campagne pour une troisième injection, notamment avec l'arrivée des doses Pfizer-BioNTech. Alors que la vaccination a ralenti en octobre, le gouvernement veut désormais accélérer le mouvement et encourager les retardataires face au risque d'une quatrième vague.
Suzanne EFFA