Alors que les autorités municipales intensifient les tests, les habitants de la capitale chinoise, commencent à faire des réserves de nourriture.
Au lendemain des derniers tests d’acide nucléique auxquels sont actuellement soumises la quasi-totalité des 21 millions de personnes résidant dans la capitale chinoise, à cause de la découverte de six cas de Covid-19 vendredi 22 avril, et de 22 nouveaux cas le lendemain, les autorités de la ville ont décidé, dimanche, de tester à trois reprises durant la semaine la population du district de Chaoyang. Une mesure étendue vingt-quatre heures plus tard à la quasi-totalité de la capitale. Seuls quelques districts ruraux à la périphérie de la ville en sont dispensés. Les résultats qui sortiront ce 30 avril, vont déterminer les mesures qui vont être prises.
Rappelons que même en juin 2020, quand des cas de Covid-19 avaient été repérés, notamment dans un marché de gros à Fengtai, un district du sud de la capitale, les tests n’avaient pas été aussi systématiques. À ce jour, 113 cas de Covid ont été recensés.
Dès l’annonce, dimanche soir, de l’organisation de tests à Chaoyang, de nombreux Pékinois ont pris les magasins d’assaut. La plupart des rayons alimentaires ont été dévalisés. La frénésie d’achats s’est poursuivie le lendemain.
À quelques mois du 20è congrès du Parti communiste, rien ne serait désastreux pour le pouvoir que d’être incapable d’assurer la sécurité alimentaire de sa population, notamment dans sa capitale. Depuis lundi, Zhao Weidong, directeur adjoint du bureau du commerce de la ville, a fait savoir que sept grands marchés de gros de produits agricoles, avaient fourni un total de 22 700 tonnes de légumes. Les autres denrées , tels que le riz, la farine et l’huile sont disponibles et les autorités de la ville sont capables de subvenir aux besoins des habitants.
Suzanne EFFA