Une Finaliste Surprise

L’Italienne Jasmine Paolini est la finaliste surprise de l’édition 2024 des Internationaux de France.

L’Italienne Jasmine Paolini est la finaliste surprise de l’édition 2024 des Internationaux de France. Vainqueure, jeudi, de la jeune Russe Mirra Andreeva (6-3, 6-1), elle affrontera la Polonaise Iga Swiatek, numéro 1 mondiale, samedi.

Une Progression Lente mais Sûre

En une décennie de carrière, Jasmine Paolini a pris son temps pour gravir les échelons du tennis mondial. Adeptes du dicton « chi va piano va sano », elle a progressé lentement mais sûrement. Il lui a fallu cinq ans pour intégrer le Top 100 mondial, puis encore cinq autres années avant de jouer en deuxième semaine d’un tournoi du Grand Chelem, en janvier à l’Open d’Australie.

Une Demi-Finale Expéditive

À 28 ans, Jasmine Paolini a bousculé ses habitudes lors de ce Roland-Garros. Jeudi 6 juin, en demi-finale, la 15e joueuse mondiale a plié son match à toute vitesse. En 1 heure et 13 minutes, elle est venue à bout de la très précoce Russe Mirra Andreeva (6-3, 6-1), 17 ans et 41 jours, visiblement trop tendue par la perspective d’atteindre pour la première fois une finale en Grand Chelem.

Une Réaction Incrédule

Applaudie en salle de presse par une poignée de journalistes italiens enthousiastes, Jasmine Paolini, très souriante comme souvent, savoure ce moment, un brin incrédule. « Ça me semble impossible… » Un rire, puis elle ajoute : « Mais c’est la réalité ! » Face aux médias qui la découvrent à Roland-Garros, elle se présente simplement : « Je pense que je suis une personne vraiment facile. J’aime sourire, profiter. Rien de spécial. Juste une personne normale. Oui, ça, c’est moi. Rien de spécial. » Pas d’ego démesuré chez cette joueuse de 1,63 m que personne ou presque n’attendait si haut, à commencer par elle-même.

Un Rêve Tardif

Depuis son quart de finale, mercredi 5 juin, où elle a réussi l’exploit de sortir la Kazakhe Elena Rybakina, 4e joueuse mondiale, en trois sets et plus de deux heures, Jasmine Paolini raconte la même histoire : « J’ai appris à rêver un peu plus tard que d’autres. »