Le gouvernement burkinabè a annoncé mercredi dernier, dans un communiqué le bilan de l'attaque perpétrée dimanche contre les civiles de la commune de Seytenga de la province du Séno, dans le Sahel burkinabè, est passé à 86 morts.

Les unités d'intervention déployées dans la commune de Seytenga depuis la survenue du drame ont découvert sept nouveaux corps sans vie entre mardi et mercredi, a indiqué que le gouvernement.

"79 corps avaient déjà été trouvés sur le site et le nombre total des victimes est estimé maintenant à 86 morts", a expliqué le gouvernement soulignant que les recherches sont à présent achevées.

Le président burkinabè, le Lieutenant colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, s'est rendu mercredi sur les lieux du drame à Seytenga, selon la présidence burkinabè. Ce dernier s’est arrivé mercredi auprès des rescapés où il a qualifié le récent événement « d’inimaginable ». Le président de la transition est allé témoigner de la part de la population burkinabé de la compassion aux populations victimes de l’attaque qui a eu lieu dans la nuit du 11 au 12 juin. Il s’est également adressé aux forces de défense et de sécurité à qui il a prescrit mobilité face à la menace.M.

Damiba a réitéré son appel à l'endroit des populations pour une collaboration franche avec les Forces de défense et de sécurité afin que la lutte soit une réussite totale.

Plusieurs organisations ont condamné cette nouvelle attaque qui a en outre occasionné des milliers de déplacés vers la ville de Dori, chef-lieu de la région du Sahel.

Depuis 2015, le Burkina Faso est la cible d'attaques armés, attaques qui ont fait de nombreuses victimes et des milliers de déplacés internes, selon les autorités.

Notons qu’après cette triste attaque plus de 8300 personnes se sont réfugiées à Dori la grande ville proche de Seytenga selon un décompte des autorités.

Denise KAVIRA KYALWAHI