À la traversée de la nouvelle année 2023, des internautes se sont amusés à poster des vidéos de feux d’artifices dans plusieurs villes du pays à l'occasion du réveillon du Nouvel An. Un geste considéré comme frondeur, dans les zones où les pétards sont interdits.
Un bouquet d’artifices lancé aux étoiles samedi soir dans un quartier du centre de Pékin. Cela a entraîné l’intervention de la maréchaussée comme dans une publication sur WeChat montrant un scooter en mouvement tirant des fusées colorées dans la nuit de la province méridionale du Hunan et poursuivit par deux véhicules de police.
Dans la province centrale du Henan, où les contrevenants peuvent écoper d’amendes allant jusqu’à 500 yuans (près de 70 euros), la police a procédé à des arrestations, d'après les internautes. Les pétards sont pourtant une tradition dans le pays qui a inventé la poudre. Les feux d’artifices remontaient selon les historiens à la dynastie des Tang (618 – 907).
Il y a encore dix ans, des mégalopoles entières comme Pékin s’embrasaient pendant deux semaines au moment du Nouvel an lunaire. Mais les accidents et la pollution, liée à une boulimie pyrotechnique exacerbée- auront eu raison de la tradition. Les gouvernements locaux ont fini par imposer des limitations, voir leur interdiction.