Le Chef de l’État congolais, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, est arrivée ce dimanche 8/05/2022, à Abidjan en Côte d’Ivoire pour participer à la conférence de la COP 15. Cette conférence se tiendra du 09 au 20 mai 2022 à Abidjan, a annoncé la cellule de la communication du Présidents de la République, Félix Tshisekedi.
Le thème choisi pour cette conférence, est : « Terres - Vie - Patrimoine : D’un monde précaire vers un avenir prospère ». L’intitulé de la rencontre tire déjà la sonnette d’alarme. La douzaine de chefs d’État attendus devra s’atteler à la santé des terres en danger, déjà dégradées à 40 % selon la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification.
Noter dans une dépêche dont la copie nous a été réservé a travers Babacar sene « qu’à NEW DELHI en Inde le Mécanisme mondial (Mécanisme mondial) de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD) et le Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD), avaient réuni la plate-forme d’invités de marque et d’acteurs clés de toute l’Afrique afin de créer un réseau, d’échange sur de nouvelles initiatives et opportunités et de renforcer les partenariats et la coopération pour un avenir durable.
Le regroupement des connaissances, des idées et des capacités techniques pouvant générer de fortes synergies, permettant ainsi de trouver des solutions plus robustes, efficaces et rentables aux problèmes fonciers et climatiques complexes auxquels, l’Afrique est confrontée.
Il s’agissait de mieux travailler ensemble en vue de renforcer les connaissances et la capacité des parties prenantes africaines à mettre en œuvre les objectifs de contributions déterminées au niveau national (CDN) et de neutralité de la dégradation des terres (LDN), à améliorer les synergies et à renforcer le soutien et les financements internationaux pour leur réalisation.
Soulignons que Par ailleurs, si les plans projetés sont ambitieux (restauration d’un milliard d’hectares de terres d’ici 2030, incitation à la pérennisation de l’utilisation des terres), les conséquences, en cas d’inaction, pourraient, elles, être désastreuses pour le climat, la biodiversité et les moyens de subsistance.
À NEW DELHI, le projet régional en Afrique de l'Ouest pour le Renforcement de la Résilience au Changement Climatique et la Neutralité Des Terres était en vue, oû en est il?
À NEW DELHI, le Conseil Mondial de la Jeunesse sur la Désertification et les Terres
avait plaidé pour un processus plus ouvert au sein de la CdP, qui permette aux jeunes de participer de façon plus significative et à tous les niveaux sur les questions relatives à la prise de décisions, la mise en œuvre et le suivi.
La jeunesse avait également plaidé pour mettre un terme à l’utilisation de produits chimiques toxiques dans l’agriculture, et d’adopter un instrument juridiquement contraignant en matière de sécheresse.
À New Delhi en 2019, le Conseil mondial des entreprises pour le développement durable avait appelé à harmoniser davantage des cadres des Nations Unies entre eux et avait exhorté les gouvernements à adopter un « nouveau pacte » pour la nature mais aussi au représentant a par ailleurs appelé au développement des environnements propices et l'élaboration de politiques et l'identification de cibles clairs, notamment en matière de récompenses aux utilisations durables de la nature; de promotion des dialogues entre les secteurs privé et public ; de capitalisation des mécanismes fondés sur les marchés, y compris les marchés du carbone et de renforcement des régimes fonciers locaux, en faveur des jeunes et des femmes notamment.
À New Delhi, la COP 14 Désertification New Delhi 2019 en Inde, s’est achevée après 12 douze jours de rencontres où près de 9.000 personnes ont participé à la conférence, dont des ministres, des hauts responsables des Nations Unies, des représentants du secteur privé et de la société civile.
Pour préserver les terres productives, les pays participants à la Conférence sur la lutte contre la désertification (COP14), ont convenu de faire de la neutralité en matière de dégradation des terres d'ici 2030, un objectif national.
La neutralité en matière de dégradation des terres, combine une réduction du taux de dégradation des terres et une restauration des terres dégradées. Elle doit permettre d’accroître la sécurité alimentaire en préservant et restaurant les services rendus par les écosystèmes.
A la suite d’un Communiqué de Presse qui nous est parvenu, MM. Prakash Javadekar, Président de la COP14 et M.Ibrahima Thiaw Secrétaire exécutif de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification(CNULCD), précisaient que les pays s'attaqueront à l'insécurité foncière, y compris l'inégalité des sexes, encourageront la restauration des terres afin de réduire les émissions de carbone liées à la terre et mobiliseront des sources de financement innovantes auprès de sources publiques et privées pour appuyer la mise en œuvre de ces décisions au niveau national.
Ils ont en outre informé que la communauté mondiale reconnaît depuis longtemps, que la dégradation des terres et la désertification constituent un problème économique, social et environnemental majeur qui préoccupe de nombreux pays dans toutes les régions du monde .
Il y avait aussi la déclaration dite Déclaration de New Delhi dans laquelle, les ministres ont exprimé leur soutien à de nouvelles initiatives ou coalitions visant à améliorer la santé et le bien-être humain, la santé des écosystèmes et à promouvoir la paix et la sécurité.
À NEW DELHI, Mr
Ibrahim Thiaw, Secrétaire exécutif de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), avait déclaré que la 14ème COP que l'Inde avait l'Honneur d'organiser était la COP où nous " avons placé les gens au cœur de nos activités citant notamment. la décision par les Etats parties concernant les droits fonciers. Nous avons pris conscience du fait que nous assisterons à des sécheresses plus fréquentes et plus graves, un phénomène qui sera exacerbé par le changement climatique.
La COP14 a également adopté une décision visant à renforcer les efforts mondiaux question de mieux atténuer et gérer les risques de sécheresse et à renforcer la résilience. « Nous avons pris conscience du fait que nous assisterons à des sécheresses plus fréquentes et plus graves, un phénomène qui sera exacerbé par le changement climatique », a souligné Ibrahim Thiaw.
Il a également attiré l'attention sur la contribution de la COP14 au Sommet de l'action pour le climat, prévu fin septembre à New York, soulignant que la restauration des terres à grande échelle est l'une des solutions les moins coûteuses pour faire face à la crise climatique et à celle de la perte de biodiversité.
Enfin, Ibrahim Thiaw a attiré l'attention sur le rôle que joue le secteur privé dans la restauration des terres, notamment en promouvant des chaînes de valeur durables, et sur les mesures incitatives, telles que la réglementation favorisant l'innovation pour la gestion durable des terres et les mesures récompensant la conservation, la restauration et l’utilisation durable des ressources.
Enfin il a estimé utile que le cadre utilisé pour rendre compte que des actions soit mieux amélioré afin de pouvoir prendre en compte les questions clés telles que l'égalité des sexes, la réponse à la sécheresse et l'influence des modes de consommation, de production et des flux sur la dégradation des terres.
Dés lors, qu'en sera t- il pour la COP15 qu' Abidjan en Côte d'Ivoire a l'Honneur d'organiser du 9 au 20 M
Denise Kavira KYZLWAHI