Le Ministre des Affaires Étrangères Béninois, Aurélien Agbénonci, a annoncé samedi qu'il allait retirer ses 140 soldats engagés au sein de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (Minusca), d'ici novembre 2023. Le Chef de la diplômantie a fait part de la décision de son pays, dans une lettre adressée au Secrétaire Général des Nations Unies, selon le média d'État Allemand, "Deutsche Welle".

Le gouvernement du Bénin, souhaite renforcer la sécurité dans son territoire, notamment face aux attaques terroristes enregistrées ces derniers mois, dans le Nord du pays. Le Ministre des Affaires Étrangères, Aurélien Agbénonci, a déclaré que son pays "est confronté ces derniers temps à une situation sécuritaire inquiétante du fait des actes de terrorisme orchestrés à ses frontières du Nord par des hommes armés non identifiés".

Le patron de la diplomatie béninoise a fait part de la décision de son pays dans une lettre adressée au secrétariat général des Nations Unies, rapporte l'antenne allemande de radiodiffusion internationale, Deutsche Welle.

Face à cette situation, souligne-t-il « il est urgent que le Bénin déploie toutes les compétences humaines, matérielles et logistiques requises ».
« Le Bénin va d'ici novembre prochain retirer ses 140 hommes qui composent une base de la police à Kidal, dans le nord du Mali. Ensuite, les 250 militaires qui constituent un régiment de l'infanterie basés à Sénou, en périphérie de la capitale malienne Bamako, seront rapatriés en novembre 2023 », a-t-il affirmé.

La Deutsche Welle explique que « le courrier a été transmis un jour seulement après l’attaque du 27 avril contre le commissariat de police de Monsey dans le Nord, qui a causé la mort d’un policier ».
Toutefois, il faut rappeler, que depuis près de quatre ans, le Bénin est devenu la cible des attaques de groupes djihadiste.

Rosine MANGA