Société

Une délégation de l'ONU pour la première fois dans les zones rebelles en Syrie

Une délégation de l'ONU pour la première fois dans les zones rebelles en Syrie

Une délégation de l'ONU est entrée hier mardi pour la première fois depuis le séisme meurtrier dans les zones rebelles du nord-ouest de la Syrie. La lenteur de l'arrivée des aides internationales a été critiquée par les secouristes.

Ainsi, une ONG est inquiète que les nouveaux points de passage humanitaires soient sous le contrôle de Damas et non des Nations unies. D'après Raphaël Pitti, médecin humanitaire au sein de l'organisation Mehad, le passage par ces axes "reste encore très insuffisant et inadapté face au cataclysme que représente ce séisme". Il en appelle à "une réponse internationale coordonnée".

L'Organisation mondiale de la santé a qualifié le séisme de "pire désastre naturel en un siècle" à toucher un pays de sa zone européenne, avec un bilan qui dépasse désormais les 35'000 morts. Si des rescapés sont toujours retrouvés sous les gravats, l'espoir de retrouver des survivants dans les décombres s'amenuise toujours plus.

De leur côté, les secouristes suisses ont terminé leur mission en Turquie. Les 87 experts ont atterri lundi en début de soirée à Zurich-Kloten. Face à l'ampleur de la catastrophe, la Chaîne du Bonheur a ouvert un compte et appelé aux dons pour venir en aide aux victimes. En une semaine, la Chaîne du Bonheur a reçu 16,5 millions de francs de promesses de dons pour la Syrie et la Turquie.