L'ancien président de la République d'Afrique du Sud, Jacob Zuma, vient d'être jugé pour les faits qui lui étaient reprochés lorsqu'il était à la tête de l'État. Il pourrait faire appel de la décision d'un tribunal qui a annulé sa libération conditionnelle accordée pour des raisons médicales en septembre dernier. Cette décision intervient lors d'une audience qui s'est déroulée de manière virtuelle en raison du contexte sanitaire actuel. Cette audience a duré 3 heures, temps qui a permis à la plaidoirie d'exposer sa demande.
Les différentes parties, à savoir l'accusation et les avocats de Jacob Zuma, ont donné leurs arguments pour convaincre le juge Elias Matajones. Néanmoins, les avocats de Jacob Zuma ont pu contester la décision devant la Cour suprême d'appel, l'une des plus hautes juridictions d'Afrique du Sud.
Il est important de noter que sa liberté de mouvement est limitée, ce qui a un impact considérable sur la dignité de l'ancien chef d'État. Il purge sa peine normalement, même s'il est sorti de prison. La justice a même tenu compte de son âge, car selon le juge Elias "l'ancien chef d'Etat a besoin de compassion et d'amphibie".
À l'âge de 80 ans, Jacob Zuma avait été libéré sous conditions médicales au début de cette année, mais la Haute Cour de justice de Gadeng, à Pretoria, a jugé que cette liberté n'était pas raisonnable pour quelqu'un qui a été reconnu coupable de crimes contre l'humanité. Après cette décision, les partisans de l'ancien chef d'État sont descendus dans la rue pour manifester.
Gabriel ONANA