Le président sortant Andry Rajoelina poursuit sa campagne dans le nord de Madagascar, à quelques jours de la présidentielle du 16 novembre 2023. Après avoir remporté l'élection en 2018, il se présente à nouveau pour un second mandat.

Des promesses pour le développement économique

Andry Rajoelina a axé sa campagne sur le développement économique de Madagascar. Il a promis de créer des emplois pour les jeunes, de développer l'agriculture et l'industrie, et d'attirer les investisseurs étrangers pour stimuler la croissance économique du pays.

Cependant, certains critiques ont souligné que le président sortant n'a pas tenu toutes ses promesses de 2018, notamment en matière de lutte contre la corruption et d'amélioration des infrastructures.

Des candidats prometteurs pour le changement

Face à Andry Rajoelina, plusieurs candidats ont également présenté leur programme pour la présidentielle. Parmi eux, Zara Randriamanakoto, une femme d'affaires qui s'engage à lutter contre la pauvreté et à promouvoir l'éducation et la santé.

Un autre candidat, Hery Rajaonarimampianina, ancien président de Madagascar de 2014 à 2018, a également présenté son programme pour un retour au pouvoir. Il a promis de renforcer la démocratie et de lutter contre la corruption.

La participation électorale en question

Malgré les différents programmes proposés par les candidats, la participation électorale reste incertaine. En effet, de nombreux électeurs malgaches ont exprimé leur méfiance envers les politiciens et leur manque de confiance dans le système électoral.

Cependant, certains observateurs ont noté une participation accrue lors des élections locales en 2022, ce qui pourrait indiquer une plus grande mobilisation pour la présidentielle.

La présidentielle à Madagascar du 16 novembre 2023 s'annonce comme un moment clé dans l'avenir économique et politique du pays. Les électeurs devront choisir entre le statu quo représenté par Andry Rajoelina et les promesses de changement portées par les autres candidats.