Les sud-coréens sont appelés à aller aux urnes le 10 avril pour choisir les représentants du prochain parlement dans le cadre des élections législatives. Des élections qui se tiennent dans un contexte socio-économique surtout tendu et marqué par un rétrécissement de l'espace démocratique.

Cet autre scrutin fera l'objet d'un référendum pour le président conservateur Yook Suk Yeol élu en 2022 qui essaiera avec son parti de reprendre le contrôle du parlement que l'opposition possède depuis bientôt 8 ans déjà. Sur la liste des autres enjeux des élections législatives de cette année en Corée du Sud figure en bonne place la politique étrangère.

Les résultats obtenus à l'issue du scrutin permettront d'avoir une idée autour de la politique Yoon et plus précisément savoir si elle s'inscrira dans la continuité, avec la poursuite du rapprochement avec Tokyo et Washington.

Au cas où l'opposition remporte tête haute les législatives, la politique de Yoon sera mise à l'écart. Le parti démocrate pourrait alors ouvrir la voie au parlement pour destituer le président mais tout en mettant en avant une politique plus équilibrée au niveau international.