C’est un tournant dans le conflit qui déchire l’état juif et la Palestine ; le ministère des affaires étrangères a annoncé se tenir au coté de l’Afrique du sud devant la CIJ, la Cour Pénale Internationale, pour demander des comptes à Israël, face à ce que les autorités égyptiennes considèrent comme « l'augmentation de la gravité et de l'étendue des attaques israéliennes contre les civils palestiniens dans

la bande de Gaza", le ciblage systématique et répété par Israël des civils et la destruction des infrastructures" et son incitation "au déplacement des Palestiniens" sic.

Les buts recherchés par l’Egypte dans sa démarche

Un des pays ayant signé des accords de paix avec l’Israël, l’Egypte franchi là un palier inattendu. Malgré les conflits et les affrontements entre palestiniens et l’armée israélienne, les destructions, les ripostes et les attentats, la relation sécuritaire, entre les deux états, est restée stable. Bien que certains observateurs considèrent cela comme une « paix froide », puisque, en dehors de la relation diplomatique et protocolaire, il existe très peu de courants d’affaires et de coopération, entre l’Egypte du général Al Sissi et le pays de Menahem Begin. Mais nous devons rester prudents. Cette démarche devant la CIJ , tend a forcer Israël à « prendre des nouvelles mesures d’urgence en faveurs des civils palestiniennes », si l’on en croit les autorités égyptiennes.

Notons que l'Égypte est le premier pays arabe et le seul, en dehors de la Jordanie, à conclure un accord de paix et de coopération avec Israël en 1979. Les accords d’Abraham, pensés par le président Trump pour favoriser la coopération économique entre israéliens et arabes dans le golfe, risquent de ne plus aboutir, pour le moment, après cette guerre qui ravage et les hommes et les cœurs dans cette région du monde.