Un magistrat nous interpelle et veut parler sous le sceau du secret. Nous sommes au commissariat, devant lequel les deux membres de LFI sont auditionnés, par la police. Il ne comprend pas ce que Mathilde Panot et la militante Rima Hassan viennent faire au Commissariat de police.
Stupéfactions et craintes pour la suite.
Nous lui parlons d’une convocation pour des allégations d’ « apologie du terrorisme ». Il sourit, secoue la tète et, comme, blessé dans l’âme, le magistrat nous déclare : « ceci ne devrait pas se passer en France ; c’est un précédent dangereux ; on ne peut pas permettre à des intérêts privés de manipuler la justice française. Quelque part, il faudrait demander des comptes à notre président qui permet toutes ces dérives. En dernier, c’est lui le garant ultime de nos institutions. »
Réprobation générale devant cette entorse a la liberté d’expression des femmes politiques
Si les deux militantes de la France Insoumise ont été convoquée , par la police judiciaire parisienne , sans raison apparente , cette dernière , n’aura fait que son travail. Bien entendu, les Insoumises Mathilde Panot et Rima Hassan ne comprennent toujours pas ce qu’il leur arrive : « nous ne sommes plus en France. N’a -t- on plus pas le droit d’accuser Israël de crime de guerre ? Où est donc passée la liberté d’expression dans ce pays ! » Et Rima Hassan d’ajouter, triomphante : « Je veux dire aux organisations de lobbyistes pro-Israéliens derrière ces plaintes qu'ils ne nous feront pas taire"