Plus que quelques heures pour le retrait de la force Barkhane du Mali. Le Ministre francais des Affaires Étrangères, Jean Yves le Drian a dressé le bilan des répercussions que le Mali va subir.

D'après le Quai d'Orsay, même si la force Barkhane quitte du Mali dans les prochains jours, elle continuera néanmoins à combattre le terroriste dans le sahel à travers les États qui sont demandeurs à comme le Niger, le Tchad, la Mauritanie et le Burkina Faso. Quant au Burkina Faso, le nouvel homme fort, Sandaogo n'a pas été convié aux assises qui regroupera les pays du Sahel et le président français dans les prochains jours.

Selon le gouvernement français les accords signés entre le Mali et un groupe de mercenaires russes, est contre productif pour les États de cette région et sera incompatible avec ses actions sur le terrain face aux terroristes. Le prochain sommet qui s'ouvre cette semaine entre l'Union européenne et l'Union Africaine à Bruxelles, donnera certainement un aperçu sur l'opérationalitée de la force Barkhane en Afrique.

Depuis la prise du pouvoir de la junte militaire au Mali, des escalades verbales entre Paris et Bamako se sont enchaînées, ce qui a conduit il y a deux semaines, au retour de l'ambassadeur français au Mali en France.

Gabriel ONANA